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1. D'un point de vue lexical TopPour éviter les maux liés aux mots, vous trouverez une aide précieuse sur les sites web suivant :
Et faîtes toujours fonctionner le correcteur orthographique de votre logiciel ^-^
2. Serif, choix des polices et couleurs Top2.1. Police à serif1En typographie, les serifs (mot anglais pour le français empattements) sont les petites extensions qui forment la terminaison des caractères dans certaines fontes. Une police (font en anglais) sans empattement est dite sans serif. Ces caractères sont désignés comme caractères bâton. Une police sans serif (caractères bâton, ici arial) :
Une police serif (ici Times), avec les empattements en rouge :
Les polices à empattements, dites serif, (par exemple New York, Times, Palatino) sont employées dans le corps d'un texte (dans un journal comme le... Times), alors que les polices sans serif (Arial, Geneva, Helvetica, Monaco...) sont utilisées pour les titres et sous-titres. Pour une présentation videoprojetée, les polices sans serif sont beaucoup plus lisibles. Les polices Verdana et Tahoma ont été spécialement crées pour les diaporamas. Comparez la même phrase, sur une affiche ou projetée sur un écran, en Times et en Verdana pour vous convaincre :-) |
3. Poster2 TopUn bon poster permet au lecteur d'assimiler agréablement le(s) message(s) dans le plus court laps de temps. L'information composée de messages doit être réduite à l'essentiel. Il faut des phrases courtes et des termes précis. Un poster doit être compréhensible par lui-même, même en l'absence de son auteur, et sans étude du résumé. Le lecteur, souvent, lit le titre, éventuellement l'introduction, puis passe directement à la conclusion, afin de déterminer son intérêt (et donc, la lecture du poster) : le début de la conclusion doit faire le lien avec le titre. L'image doit compléter ce qui ne peut être dit, mais en aucun cas faire double emploi. Elle est perçue plus vite que le texte (elle "accroche" plus l'oeil). Un graphisme visualise mieux des résultats qu'un tableau de chiffres. Un schéma explique plus vite un protocole compliqué. Evitez pour les images, schémas, graphiques, des textes d'accompagnement trop longs ou des légendes trop chargées. L'information par "l'affiche" doit être structurée différemment de l'information écrite parce que l'inconfort (debout) et le temps de lecture (souvent trop court) sont à prendre en compte. Prévoir des copies papier (A4) pour les lecteurs, que vous glisserez dans une pochette à côté de votre poster. Soyez présent à côté de votre poster aux heures prévues.
3.1. Mise en forme TopHiérarchisez votre information en autant de niveaux que cela est nécessaire pour que le spectateur puisse "entrer" dans le document, en fonction de son intérêt et de son temps. Trouvez des astuces visuelles pour rendre ce repérage plus évident. Exemple : titres et rubriques s'associant par la couleur de leur typographie, puces, fond ou filet. Si le poster est plus large que haut, vous avez intérêt à l'organiser en colonnes. Une phrase d'un mètre (ou même 50 cm), c'est dur à lire ! Prévoyez des marges suffisantes. Le format A0 (84,1 cm sur 118,9 cm) est le plus classique. Un poster doit être lisible à au moins 2 mètres. Pour tester la lisibilité, lisez debout la feuille A4 posée sur une table.
3.1.1. L'accroche TopLe poster doit présenter en haut :
Taille des lettres : 2,5 cm mininum. Soit une police de taille 88. Oui, c'est gros :)
3.1.2. Le contenu TopLes lettres doivent avoir au moins 1 cm de hauteur (soit une police de taille 36). Les lignes doivent être épaisses d'au moins 1 mm. Un poster peut être structuré de la manière suivante :
Tout mot superflu doit être évité. Ne rédigez pas de texte sur plusieurs lignes, car ce n'est pas agréable à lire. Toutes les informations importantes doivent être dans la moitié supérieure du poster, la moitié basse n'étant souvent pas lue. Reléguez donc les informations moins importantes dans la moitié inférieure (références, coordonnées postales).
4. Diaporama2 Top4.1. Quelques donnéesUne diapositive est un vecteur d'information audiovisuel. Le support audio est le commentaire. Le support visuel est un document photographique. Le commentaire ajouté au visuel compose le message. Une bonne diapositive est celle qui permet au spectateur d'assimiler le message dans un laps de temps le plus court possible. L'information composée de messages doit être réduite à l'essentiel. Il faut utiliser un minimum de mots et choisir des termes précis L'information doit pouvoir être découpée en autant de messages que cela est nécessaire pour une bonne compréhension du spectateur. Placez un message par diapositive. Utilisez des mots clés, des phrases courtes. Rien n'est plus embêtant que d'écouter un commentaire que l'on a déjà lu quelques secondes avant, car l'oeil est plus rapide que l'oreille. Ne coupez pas les titres ou les phrases importantes. Hiérarchisez bien son information, en utilisant par exemple les retraits avec des points d'ancrage. L'image doit compléter ce qui ne peut être dit, mais en aucun cas faire double emploi.
N'oubliez pas :
Il faut préférer l'image au texte, car le texte écrit nécessite un décodage supplémentaire, c'est à dire un temps de perception plus long. Cependant... le texte sera toujours plus vite lu par le spectateur que prononcé par le commentateur.
4.2. A faire Top
4.3. Pallier les défauts des salles TopDans la plupart des salles, le spectateur a souvent une partie de l'écran masquée par une tête. On évitera donc de placer les textes dans la moitié inférieure de l'image - sauf s'il n'est pas important qu'ils soient lus ! Un titre trop gras et s'étalant sur toute la largeur de l'image sera également difficile à lire. Les salles sont grandes, l'espace de projection est petit, pensez à ceux qui sont installés au fond : il est impossible de déchiffrer une police de taille 12.
4.4. Suivant votre discipline Top4.4.1. ChimieVeillez à ce que vos molécules ne soient pas trop petites ! Les liaisons doivent être suffisamment épaisses (l'épaisseur par défaut est trop faible, autant dans ChemOffice qu'IsisDraw) Les hétéroatomes (N, O, S, P, halogènes...) doivent avoir une taille de police suffisamment grande (12 est largement insuffisant, 16 ou 18 est un minimum), voire être en gras et/ou en couleur. ChemOffice permet d'exporter de superbes gif ! Parmi les 2 représentations ci-dessous, laquelle préférez-vous ?)
Les hétéroatomes ne doivent pas être dans une police à serif (ils sont moins lisibles). Or, la police par défaut est souvent une police à serif. N'utilisez pas de représentation de molécule floue. Pas de schéma réactionnel sur 4 ou 6 lignes ! D'ailleurs, si vous arrivez à caser 4 lignes, c'est que la taille de vos molécules est trop petite. Amenez plutot le schéma petit à petit. Gardez éventuellement les réactions passées en rétréci, si vous voulez tout le schéma à la fin. La police pour les réactifs, les rendements... doit être suffisament grande (18 !) (et sans serif). Inutile d'écrire des précisions si le public n'arrive pas à les lire...
4.4.2. Biologie TopEvitez absolument les schémas surcompliqués, avec des réactions en cascade et des avec abréviations en police 12 : les voies de signalisation sont impénétrables, les abréviations sont illisibles ou sinon incompréhensibles (bon, OK, si vous faites un labmeeting restreint et que tout le monde connait la définition d'Arl2 ou F2B, pourquoi pas... mais là, nous faisons une présentation pour un public large). Ce genre de schéma risque également d'être dépassé tous les 15 jours. Il vaut donc mieux présenter uniquement la cascade qui vous intéresse (pourquoi montrer un schéma avec 4 voies, alors qu'il n'y a qu'une dont vous discutez ?), progressivement, en menant le spectateur la où vous le désirez. 1 Voir, par exemple, l'article Serif dans Wikipedia 2 Conseils
en partie inspirés du site
du CURRI |